Copywriting : placez un vendeur entre vous et votre prospect

ART4Qu’est-ce que le copywriting ? Dans sa forme la plus élémentaire, le copywriting est le discours du vendeur par internet. Le copywriting donne tous les arguments et lève les freins dans une méthodologie efficace, qui emmène le lecteur, à partir d’une accroche fortement impliquante jusqu’au bouton d’action : la commande, la squeeze page (écran de capture d’adresses) ou la démo en vidéo…
Sur internet, l’argument texte remplace le bagou du commercial que nous connaissons tous. Évidemment, il doit être bien rédigé, persuasif et convaincant en même temps. Il fait le travail pour le vendeur : répond aux questions, fournit des informations et, lorsque le texte est bon, guide les lecteurs vers l’achat.

Une technique qui s’apprend
Pas besoin nécessairement d’avoir de grands talents littéraires ou journalistiques pour faire de bonnes pages de copywriting. Le copywriting est un langage parlé, mis sur le papier ou sur l’écran. Toutefois, en surfant sur le net, vous comprendrez vite la différence entre une bonne page de vente et une mauvaise.

Trop de familiarité, trop d’agressivité commerciale, trop de « raccolage » peut décrédibiliser l’auteur et donc l’offre. N’oublions pas que sur le net, tout repose sur la confiance et sur l’idée que l’on se fait de l’auteur, de celui qui est derrière l’écran. Mieux vaut passer pour un expert conseiller que pour un camelot de foire.

Impératif : connaître les mécanismes de la vente
Le copywriting ne s’improvise pas : il s’appuie sur les techniques de la vente. Toute rédaction de copywriting doit s’articuler autour d’une procédure opérationnelle… Intriguer / Interpeller / Enoncer un besoin / Réveiller la douleur / Créer un manque / Poser la bonne question / Présenter l’offre / Développer l’offre / Faire adhérer le lecteur / Lister les arguments / Lever les freins et les objections / Inciter à agir sans attendre.

Doucement mais fermement
Le lecteur doit pouvoir survoler une page de vente en lisant les titres et accroches. Il est bon d’étayer le discours par des listes à puces : « Les 5 bonnes raisons de … » « 7 preuves irréfutables… » « Pourquoi ça va marcher sur vous aussi ? » « Les questions que vous vous posez encore… » La construction obéit à une même architecture. En sous-marin, le texte avance doucement mais sûrement vers l’incitation à l’action. Chacune des phrases doit apporter une information, avoir sa raison d’être. Toute phrase inutile est à bannir, puisqu’elle parasite le bon déroulement de la lecture.

Plus près de toi, lecteur !
Pour intéresser les lecteurs, il ne s’agit pas de parler de soi ni de ses produits, mais plutôt de parler d’eux, de leur problèmes et de la façon dont ils peuvent les régler. Un maître mot : l’empathie. Plus on se met dans la peau du client, plus ce que l’on écrit sera proche d’eux et les intéressera.

En conclusion, il est simple de rédiger une page de copywriting. Mais dans l’univers concurrentiel du net où toute idée, tout produit est copié et recopié, où les formules « passe-partout » s’usent à force d’être collées à tort et à travers, le plus dur est de sortir du lot et d’affirmer sa différence par une approche sérieuse et experte.

Paraître sérieux en parlant comme un gamin de CM2 : c’est un bel exercice de style !

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