Le cocktail qui assure un bon retour sur e-mailing

C3HDcouvertureLe taux d’ouverture moyen d’un e-mail frise les 20%. La majorité se situe entre 15 et 25%. Le taux de clic est de 3 ou 4%. Il atteint 10%, en moyenne, dans les contextes les plus favorables. Pour optimiser les chances de réussir une campagne e-mailing rentable, il est bon de connaître quelques principes de base.

Simplicité…
Le choix de l’esthétique et de la sophistication ne paie pas forcément. Un e-mailing essentiellement rédactionnel permet de ne pas être assimilé à une pub, encore moins à un spam. En effet, de plus en plus de boîtes mails sont configurées pour filtrer les réceptions, afin de ne recevoir que des mails à contenu textuel. Ceci est vrai en BtoC, ert encore plus vrai en BtoB, où les entreprises se dotent de véritables remparts contre les invasions de spams et autres indésirables.
Le mieux est de pratiquer le brut de brut, afin de ressembler au maximum à un e-mailing privé, envoyé de façon individuelle. En outre, un e-mailing sans image permet un affichage instantané dans la fenêtre.

Clarté…
Un e-mailing doit être encore plus direct, plus facile à lire qu’un mailing papier. Il est important d’utiliser un langage simple, bien aéré, lisible, avec des phrases courtes et se tenir à un maximum de 60 caractères par ligne.
Il est impératif de s’imposer une seule idée par paragraphe. La position de chaque mot compte. Un mot fort lié à une promo pour un produit doit être plutôt placé en début ou en fin de phrase. Il ne doit pas être noyé dans le texte.
L’ajout d’un post-scriptum est toujours bienvenu. Les internautes n’hésiteront pas à le lire. Mais cet espace privilégié doit servir à booster vers l’action plutôt que lever un frein ou donner un complément d’information.

Attractivité !
Eh oui, si l’e-mailing gagne à paraître sobre, neutre, simple, il faut cependant qu’il soit commercialement efficace, avec des » hameçons » bien étudiés pour capter l’intérêt du lecteur.
Il est impératif d’attirer celui-ci par une accroche percutante sur un besoin insatisfait, un problème, une statistique, un chiffre… C’est le »teaser » qui va pousser à aller plus loin. Il peut être intriguant, alarmant, ou drôle…
La rédaction de l’objet est évidemment capitale. Elle détermine l’ouverture de votre e-mailing, rien de moins ! 80% des e-mailings ne sont pas ouverts. Ils sont supprimés sans plus attendre, sur la base de leur objet ou du nom de leur expéditeur.

Quelques exemples d’objets « percutants »…

  • Objet : Et si votre argent travaillait plus pour gagner plus ?
  • Objet : Stressé ? Angoissé ? Timide ? Névrosé ? La solution est ici
  • Objet : Voici une activité qui vous sera profitable sur tous les plans
  • Objet : La vérité sur les Vitamines D
  • Objet : Savez-vous que votre banquier ne vous dit pas tout ?
  • Objet : L’astuce infaillible pour placer votre argent sans risque
  • Objet : A la retraite, vous préférez gagner 2 fois moins ou 4 fois plus ?

Conclusion :
la bonne recette des e-mailings serait-elle d’associer des contenus (presque) au pain sec et à l’eau à des objets mijotés « aux petits oignons » ? En tout cas, une chose est sûre, vu l’enjeu, on devrait passer autant de temps à chercher le bon objet qu’à rédiger le message.

Ce contenu a été publié dans Rédaction e-mailing, avec comme mot(s)-clef(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>